1995 : Le mur du CIVRB
Article de Daniel Bozec, journal Sud-Ouest, novembre 2018, à propos des travaux de Quai Cyrano :
« En 1995, ce mur controversé
« Je ne polémique pas. » L’architecte Cécile Campguilhem ne s’étend guère sur la controverse du « moucharabieh », alimentée dans l’été par l’association patrimoniale de Georges Barberolle, l’association des Amis de la Dordogne et du vieux Bergerac et même Wilfried Peyronnet, de l’Assemblée des droites nationales, qui a cru bon d’en faire une lecture politique. « On est habitué à recevoir des critiques en architecture et on n’y est pas imperméable, bien au contraire. »
Cécile Campguilhem n’a pas tort. Elle ne le sait sans doute pas, mais la première mouture du mur de soutènement de la rénovation de 1995, celui qui vient d’être abattu, avait suscité l’ire du maire Daniel Garrigue, relayé par l’association des mêmes Amis de la Dordogne et du vieux Bergerac. Un mur « composé d’un appareillage de pierres brutes de sciage rigoureusement régulier », relevait alors l’architecte des Bâtiments de France.Un contre-mur avait fini par être élevé et, selon « Sud Ouest » du 16 octobre 1995, le directeur du CIVRB d’alors y avait glissé un tube en verre renfermant le résumé des péripéties de l’affaire ! Un souvenir sans doute perdu dans les gravats. »
Le souvenir ne s’est pas perdu dans les gravats : nous avons retrouvé les trois projets de rénovation du mur du CIVRB, dont celui qui avaient provoqué en 1995 la colère de Daniel Garrigue, maire de Bergerac :